Bougane ou l'opposant qui a perdu les élections au second tour sans y avoir participé
Parfois, la politique nous réserve des surprises aussi comiques qu’inattendues. En voilà une preuve éclatante : Bougane Guèye Dany, l’homme qui a réussi l’exploit de perdre les élections au second tour sans même y participer. Quelle prouesse !
Loin de nous l'idée de minimiser les soucis de notre cher Bougane, mais il faut bien reconnaître qu'il a le don de faire des constats sombres tout en maniant la poésie avec une telle maladresse qu’on en vient presque à plaindre ses lecteurs. Ses "100 jours de songes" ressemblent davantage à un script pour un feuilleton dramatique qu’à une analyse politique sérieuse.
Monsieur Guèye nous parle de "promesses viles" et de "misère accrue", des phrases toutes faites qui résonnent comme des répliques de théâtre amateur. La réalité est sans doute moins pittoresque et plus complexe, mais pourquoi s'embarrasser de nuances quand on peut peindre tout en noir ?
Le Premier ministre, selon Bougane, n’aurait pas "daigné saluer la mémoire" des jeunes victimes. Quel outrage ! Peut-être que Bougane aurait préféré une séance de lamentations publiques, accompagnée d’un orchestre funèbre, pour donner plus de poids à ses critiques. Mais, dans le monde réel, gouverner ne se résume pas à des démonstrations théâtrales.
Quant au silence de Sonko sur la tragédie des migrants, Bougane y voit un "échec" et un "symbole du désespoir". Nous sommes tentés de rappeler à notre opposant poète que gérer un pays demande plus que des paroles grandiloquentes ; il faut des actions concrètes, souvent discrètes, pour traiter des crises complexes.
Et que dire de son appel à "agir pour stopper cette hémorragie" ? Une formule choc, certes, mais qui manque cruellement de propositions concrètes. Une critique sans solution, c’est comme une voiture sans roues : ça fait du bruit, mais ça ne mène nulle part.
Enfin, Bougane évoque les "impôtiers" (un néologisme probablement censé être insultant) qui "racketteraient" le secteur privé. Il est dommage qu'il ne propose aucune alternative viable, préférant sans doute le rôle confortable de l'éternel critique plutôt que celui, exigeant, du bâtisseur.
En conclusion, Bougane Guèye Dany, avec sa prose enflammée et ses invectives théâtrales, nous rappelle que la politique a aussi ses tragi-comédies. Peut-être un jour comprendra-t-il qu’être un opposant constructif nécessite plus que des tirades dramatiques : il faut des idées, du pragmatisme et, surtout, une participation réelle aux processus démocratiques. En attendant, nous lui souhaitons bonne chance dans sa carrière de dramaturge politique, en espérant que ses prochains communiqués nous offriront autant de divertissement.
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1 Commentaires
Chronique République & Patrie
En Juillet, 2024 (19:46 PM)Parfois, la politique nous réserve des surprises aussi comiques qu’inattendues. En voilà une preuve éclatante : Bougane Guèye Dany, l’homme qui a réussi l’exploit de perdre les élections au second tour sans même y participer. Quelle prouesse !
Loin de nous l'idée de minimiser les soucis de notre cher Bougane, mais il faut bien reconnaître qu'il a le don de faire des constats sombres tout en maniant la poésie avec une telle maladresse qu’on en vient presque à plaindre ses lecteurs. Ses "100 jours de songes" ressemblent davantage à un script pour un feuilleton dramatique qu’à une analyse politique sérieuse.
Monsieur Guèye nous parle de "promesses viles" et de "misère accrue", des phrases toutes faites qui résonnent comme des répliques de théâtre amateur. La réalité est sans doute moins pittoresque et plus complexe, mais pourquoi s'embarrasser de nuances quand on peut peindre tout en noir ?
Le Premier ministre, selon Bougane, n’aurait pas "daigné saluer la mémoire" des jeunes victimes. Quel outrage ! Peut-être que Bougane aurait préféré une séance de lamentations publiques, accompagnée d’un orchestre funèbre, pour donner plus de poids à ses critiques. Mais, dans le monde réel, gouverner ne se résume pas à des démonstrations théâtrales.
Quant au silence de Sonko sur la tragédie des migrants, Bougane y voit un "échec" et un "symbole du désespoir". Nous sommes tentés de rappeler à notre opposant poète que gérer un pays demande plus que des paroles grandiloquentes ; il faut des actions concrètes, souvent discrètes, pour traiter des crises complexes.
Et que dire de son appel à "agir pour stopper cette hémorragie" ? Une formule choc, certes, mais qui manque cruellement de propositions concrètes. Une critique sans solution, c’est comme une voiture sans roues : ça fait du bruit, mais ça ne mène nulle part.
Enfin, Bougane évoque les "impôtiers" (un néologisme probablement censé être insultant) qui "racketteraient" le secteur privé. Il est dommage qu'il ne propose aucune alternative viable, préférant sans doute le rôle confortable de l'éternel critique plutôt que celui, exigeant, du bâtisseur.
En conclusion, Bougane Guèye Dany, avec sa prose enflammée et ses invectives théâtrales, nous rappelle que la politique a aussi ses tragi-comédies. Peut-être un jour comprendra-t-il qu’être un opposant constructif nécessite plus que des tirades dramatiques : il faut des idées, du pragmatisme et, surtout, une participation réelle aux processus démocratiques. En attendant, nous lui souhaitons bonne chance dans sa carrière de dramaturge politique, en espérant que ses prochains communiqués nous offriront autant de divertissement.
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